Progrès significatifs dans le traitement du cancer par des chercheurs belges grâce à la technologie ARN messager

Des scientifiques de l’Université d’Anvers ont adopté la technologie ARN messager, initialement utilisée dans les vaccins contre le COVID-19, pour lutter contre les tumeurs cancéreuses, affichant des résultats prometteurs. Cette méthode innovante, qui a joué un rôle clé dans la lutte mondiale contre le coronavirus via les vaccins de Pfizer-BioNTech et Moderna, est maintenant explorée pour son potentiel dans le traitement du cancer.

La technologie ARN messager fonctionne différemment des vaccins traditionnels. Au lieu d’introduire une version affaiblie ou inactivée du virus dans l’organisme, elle utilise un morceau d’ARN messager pour enseigner au système immunitaire comment reconnaître et combattre le virus en simulant une partie de celui-ci.

Des avancées encourageantes dans la lutte contre le cancer

L’équipe de recherche a testé cette approche sur 200 patients atteints de cancer, concentrant leurs efforts sur une forme particulière de cancer du sang. Les données montrent une amélioration notable du taux de survie : cinq ans après le diagnostic, le taux de survie est passé de 25 % à 40 %. Cette augmentation significative offre un nouvel espoir pour les personnes atteintes de cette maladie.

Des résultats similaires pour d’autres types de cancer sont attendus et seront publiés prochainement. Les chercheurs sont optimistes, leurs découvertes suggérant que le taux de survie pourrait être augmenté de 50 % à 100 % par rapport aux traitements traditionnels.

Cette percée ouvre de nouvelles perspectives pour le traitement du cancer, démontrant le potentiel immense de la technologie ARN messager au-delà de la prévention des maladies infectieuses.