Cancer du testicule : Briser le silence pour sauver des vies

Malgré un taux de guérison exceptionnellement élevé de 99% après traitement, le cancer du testicule reste entouré de tabous qui retardent souvent le diagnostic. L’hôpital universitaire de Bruxelles et l’Institut Jules Bordet s’engagent dans une campagne de sensibilisation cruciale.

Au-delà des tabous : l’importance d’une détection précoce

De nombreux hommes hésitent encore à consulter face aux premiers symptômes. Une gêne ou une douleur testiculaire est souvent minimisée ou ignorée, la consultation médicale étant perçue comme un « aveu de faiblesse ». Cette réticence à aborder les problèmes de santé masculine peut malheureusement conduire à des retards de diagnostic préjudiciables.

L’autopalpation : un geste simple qui sauve des vies

Le Professeur Alexandre Pelletier, urologue à l’Institut Jules Bordet, insiste sur l’importance de l’autopalpation régulière. Cette pratique, comparable à celle recommandée aux femmes pour le cancer du sein, permet une détection précoce cruciale face à une tumeur qui évolue rapidement.

Des enjeux multiples

Le cancer du testicule touche environ 500 Belges chaque année. Au-delà de la maladie elle-même, il soulève des préoccupations importantes :

  • Impact sur la fertilité
  • Questions liées à la virilité
  • Conséquences psychologiques

Source :