Le cancer du testicule, bien que rare, nécessite une attention particulière. Avec un taux de guérison remarquable de 98%, la détection précoce joue un rôle crucial. Le Dr Naudin, chef de service en urologie à l’hôpital Ambroise Paré à Mons, nous éclaire sur cette pathologie.
Une maladie bien comprise et traitable
Le cancer du testicule représente 1,5% des cancers masculins et se manifeste principalement à deux périodes :
- À la trentaine : formes plus agressives des cellules germinales
- À la quarantaine : séminomes, généralement moins agressifs
Les taux de guérison sont particulièrement encourageants :
- 98% pour les cancers localisés
- 70% en cas de métastases
- Une amélioration continue des traitements depuis 2008
L’autopalpation : un geste préventif essentiel
Qui doit être particulièrement vigilant ?
- Les hommes ayant des antécédents familiaux
- Les personnes ayant eu un testicule non descendu durant l’enfance
Comment procéder ?
L’autopalpation permet de détecter des anomalies comme :
- Des nodules
- Des indurations (zones dures)
- Des modifications de texture
Du diagnostic au traitement : un parcours structuré
- Examen clinique initial
- Confirmation par échographie
- Analyse des marqueurs sanguins
- Bilan d’extension par scanner
- Chirurgie si nécessaire
- Traitements adaptés selon le type et le stade
Préserver fertilité et bien-être
Les médecins prennent en compte l’impact global de la maladie :
- Conservation du sperme préventive
- Options de prothèses esthétiques
- Suivi personnalisé