Une équipe de recherche belgo-néerlandaise vient de mettre en lumière un lien potentiel entre les phases du cycle menstruel et l’efficacité de la chimiothérapie dans le traitement du cancer du sein. Cette découverte pourrait marquer un tournant dans la personnalisation des traitements oncologiques.
Des résultats prometteurs
Observations clés
- Efficacité variable de la chimiothérapie selon les phases du cycle
- Plus grande sensibilité au traitement pendant certaines périodes
- Impact persistant même après l’arrêt du cycle
Implications cliniques
- La perméabilité des vaisseaux sanguins varie selon le cycle
- Le moment d’administration de la première dose pourrait être crucial
- Possibilité d’optimiser le traitement en fonction du cycle
Une étude en cours
Une nouvelle recherche impliquant 100 femmes atteintes d’un cancer du sein triple négatif est lancée pour :
- Analyser la corrélation entre cycle et efficacité du traitement
- Déterminer le moment optimal d’administration
- Améliorer les protocoles thérapeutiques
Un biais historique à corriger
Cette étude met en lumière un problème plus large : la sous-représentation des femmes dans la recherche médicale, due à :
- La complexité perçue des cycles hormonaux
- Des préoccupations concernant les risques pour la fertilité
- Une approche historiquement centrée sur les sujets masculins