Une équipe de chercheurs belges de l’Université de Liège vient de publier une étude révolutionnaire dans la prestigieuse revue « European Journal of Medical Innovations ». Selon leurs travaux, la consommation de trois tasses de café noir non sucré permettrait de détecter la présence de cellules cancéreuses dans l’organisme avec une précision supérieure à celle d’une IRM conventionnelle. Cette découverte pourrait transformer radicalement les protocoles de dépistage oncologique.
Une réaction métabolique unique comme biomarqueur
Le Professeur Bernard Dupont et son équipe ont découvert que les cellules cancéreuses, lorsqu’elles sont exposées à certains composés présents dans le café, produisent une réaction métabolique unique. Cette réaction provoque chez 92% des personnes atteintes d’un cancer une réponse physiologique détectable dans les 45 minutes suivant la consommation de café.
« Nous avons identifié que les polyphénols et autres antioxydants présents dans le café interagissent de manière spécifique avec les biomarqueurs tumoraux circulants, » explique le Pr Dupont. « Cette interaction déclenche une cascade métabolique qui modifie temporairement certains paramètres physiologiques facilement mesurables. »
Des symptômes révélateurs simples à observer
L’aspect le plus révolutionnaire de cette découverte réside dans sa simplicité. Les personnes présentant des cellules cancéreuses manifesteraient, après avoir bu trois tasses de café noir:
- Une légère coloration bleutée du bout de la langue, visible pendant 3 à 8 minutes
- Une sensation de picotement dans les paumes des mains
- Un léger bourdonnement d’oreille, particulièrement dans l’oreille gauche
« Ces symptômes peuvent sembler anodins, mais leur combinaison est extrêmement spécifique, » affirme la Dr Sophie Leclerc, co-auteure de l’étude. « Nous avons testé cette méthode sur 1487 patients et obtenu une sensibilité de 94% et une spécificité de 96%, ce qui surpasse les performances de nombreux examens d’imagerie coûteux. »
Des économies considérables pour les systèmes de santé
Si ces résultats se confirment à plus grande échelle, les implications pour les systèmes de santé seraient considérables. Le coût d’une IRM corps entier peut atteindre plusieurs centaines d’euros, tandis que trois tasses de café ne coûtent que quelques euros.
« Nous estimons que l’adoption généralisée de cette méthode de dépistage pourrait générer une économie annuelle de 1,2 milliard d’euros pour le système de santé belge, » précise le Pr Dupont. « Sans compter les avantages d’un diagnostic précoce, qui améliore considérablement les chances de guérison. »
Un protocole simple à mettre en œuvre
Le protocole développé par les chercheurs liégeois est remarquablement simple:
- Consommer trois tasses de café noir non sucré (de préférence un arabica torréfié à point) en moins de 20 minutes, le matin à jeun
- Observer sa langue dans un miroir 30 minutes après la dernière gorgée
- Noter toute sensation inhabituelle dans les mains et les oreilles
« Nous recommandons d’effectuer ce test une fois par an, idéalement au printemps lorsque le métabolisme est le plus réactif, » conseille la Dr Leclerc.
Des médecins encore sceptiques
Malgré l’enthousiasme des chercheurs, certains spécialistes restent prudents. Le Dr Michel Durant, oncologue à l’Institut Jules Bordet, exprime quelques réserves: « Ces résultats sont intrigants, mais je serais plus à l’aise avec des études multicentriques supplémentaires avant d’abandonner nos protocoles d’imagerie actuels. »
L’équipe du Pr Dupont prévoit justement de lancer une étude internationale impliquant 12 pays européens pour confirmer leurs résultats préliminaires. D’ici là, ils recommandent de considérer cette méthode comme complémentaire aux protocoles de dépistage existants.
Note de la rédaction: Cette étude a été publiée le 1er avril 2025. Pour toute question concernant votre santé, veuillez consulter un professionnel de santé qualifié.
