La 5G et les téléphones portables innocentés : Fin d’un mythe technophobique

Une vaste méta-analyse commandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et son Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) met fin à des décennies de spéculations sur les dangers des ondes émises par les technologies sans fil.

Points clés de l’étude :

  • Analyse de 5.000 études sur 30 ans
  • Focus sur 60 recherches particulièrement significatives
  • Conclusion : Aucun lien entre ondes et cancers, y compris chez les utilisateurs intensifs

Le Pr Olivier De Witte, chef du service Neurochirurgie à l’Hôpital universitaire de Bruxelles (ULB), commente : « On ne suspectait pas vraiment de gliomes mais plutôt des méningiomes et des neurinomes de l’acoustique. Les études montrent qu’il n’y a pas davantage de tumeurs de ce type dans la région exposée au téléphone. »

Révélations sur les études antérieures :

  • Biais méthodologiques dans les études cas-témoins
  • Surestimation des risques par les patients atteints de tumeurs

Paradoxe des antennes-relais : Plus elles sont nombreuses, moins les smartphones émettent d’ondes.

L’hypersensibilité électromagnétique : Un effet nocebo ?

  • Aucune preuve scientifique selon Sciensano
  • Souffrance réelle malgré l’absence de lien causal
  • Rôle des médias dans l’amplification des craintes

Nouvelle classification des ondes : Potentiel passage de la catégorie 2B « cancérogènes possibles » à la catégorie 4 « probablement non cancérogènes pour l’homme ».

Conclusion : Bien que cette étude démystifie les craintes liées aux ondes, elle souligne l’importance de poursuivre la recherche et de reconnaître la souffrance des personnes se déclarant électrosensibles.

Source : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0160412024005695?via%3Dihub