Le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) vient de publier une analyse importante. Son message ? Nos universités pourraient jouer un rôle clé dans le développement des thérapies avancées. Une nouvelle qui change tout pour les patients atteints de cancer.
Les thérapies avancées, c’est quoi au juste ?
Imaginez des médicaments ultra-sophistiqués qui utilisent :
- Vos propres cellules
- Des modifications génétiques
- Des tissus spécialement traités
Ces traitements ciblent principalement :
- Les cancers résistants
- Les maladies génétiques rares
- Les pathologies sans solutions thérapeutiques
Le problème actuel : des prix astronomiques
Aujourd’hui, la situation est préoccupante :
- Un traitement peut coûter plusieurs millions d’euros
- Moins de la moitié des thérapies sont disponibles en Belgique
- Les remboursements sont complexes
- Certains traitements disparaissent du marché
💡 À savoir : Sur 27 thérapies autorisées en Europe, 7 ont déjà été retirées du marché.
La solution ? Nos universités !
Les universités belges ont des atouts majeurs :
- Des chercheurs de haut niveau
- Des laboratoires performants
- Une expertise reconnue
- Une vision centrée sur le patient
Les obstacles à surmonter
Du côté financier
- Les financements sont morcelés
- Les subventions sont trop courtes
- L’argent public vise plus l’économie que la santé
- Le développement coûte très cher
Du côté administratif
- Les règles sont compliquées
- L’expertise est dispersée
- L’exemption hospitalière est quasi inaccessible
- Les interprétations des lois varient
Les solutions proposées
Pour le financement
- Créer des fonds stables
- Allonger la durée des subventions
- Mieux coordonner les aides publiques
- Garantir des prix accessibles
Pour l’administration
- Simplifier les règles européennes
- Clarifier les conditions d’exemption
- Publier des guides pratiques
- Faciliter le dialogue avec les autorités
Ce qui va changer pour les patients
À court terme
- Plus de traitements disponibles
- Des prix plus raisonnables
- Un meilleur accès aux innovations
- Un développement plus rapide
À long terme
- De nouvelles thérapies pour les maladies rares
- Des traitements plus personnalisés
- Une médecine plus accessible
- Des solutions innovantes made in Belgium
L’exemple de nos voisins
D’autres pays montrent la voie :
- Les Pays-Bas développent leurs propres thérapies
- L’Espagne réussit des projets universitaires
- L’Italie sauve des traitements abandonnés
En conclusion
Les universités belges ont le potentiel pour révolutionner l’accès aux thérapies avancées. Avec le bon soutien et les bonnes réformes, elles pourraient :
- Développer des traitements innovants
- Les rendre plus accessibles
- Sauver plus de vies
- Faire rayonner l’expertise belge
Le message du KCE est clair : il faut agir maintenant pour transformer cette possibilité en réalité.