Une nouvelle analyse rassurante vient nuancer le lien entre travail de nuit et cancer du sein, révélant que le risque accru serait davantage lié aux habitudes de vie qu’au travail nocturne lui-même.
L’évolution de la recherche : des conclusions rassurantes
Les études des années 1990 qui avaient établi un lien direct entre travail de nuit et cancer du sein ont été revues à la lumière de recherches plus récentes. Ces nouvelles données, basées sur le suivi de milliers de femmes, démontrent que le travail nocturne n’augmente pas significativement le risque de cancer mammaire en lui-même.
Le véritable enjeu : l’impact sur le mode de vie
Les mécanismes indirects identifiés :
- Perturbation du sommeil
- Déficit moyen d’1h à 1h30 de sommeil
- Accumulation de fatigue chronique
- Modifications des habitudes alimentaires
- Tendance accrue à la consommation d’aliments transformés
- Grignotage plus fréquent
- Choix alimentaires moins équilibrés
- Réduction de l’activité physique
- Moins de temps consacré au sport
- Sédentarité accrue
Recommandations pratiques pour les travailleuses de nuit
Pendant le service
- Pratiquer des micro-siestes stratégiques (15 minutes)
- Privilégier une collation légère
- Limiter la caféine, surtout en fin de service
Pour un sommeil réparateur
- Créer une routine de détente pré-sommeil
- Optimiser l’environnement de sommeil
- Éviter l’alcool comme aide au sommeil
Pour maintenir un mode de vie sain
- Planifier des activités physiques adaptées
- Préparer des repas équilibrés à l’avance
- Maintenir une régularité dans les horaires de repas