La relation entre vitamine D et cancer fait l’objet d’une attention croissante dans la communauté médicale. Les dernières recherches révèlent des résultats prometteurs, particulièrement pertinents pour les habitants des régions nordiques comme la Belgique.
Une déficience préoccupante dans nos régions
Les régions septentrionales, dont la Belgique, font face à un défi particulier concernant la vitamine D. Cette déficience touche particulièrement certains groupes de la population : les personnes à peau foncée, celles portant des vêtements couvrants, et les utilisateurs réguliers de protection solaire. Cette carence n’est pas sans conséquence, car elle corrèle avec une augmentation du risque de cancer.
Les sources naturelles de vitamine D
La production de vitamine D3 dans notre organisme dépend principalement de l’exposition solaire, mais celle-ci doit répondre à des critères précis. L’intensité du rayonnement solaire doit être suffisante, excluant ainsi les périodes hivernales et les heures de faible ensoleillement. Bien que certains aliments comme le poisson gras, l’huile de foie de morue, le jaune d’œuf, le beurre et certains champignons contiennent de la vitamine D, leur apport reste souvent insuffisant pour couvrir nos besoins.
Des résultats scientifiques prometteurs
Les dernières études présentées lors de récents congrès scientifiques montrent des résultats encourageants. La supplémentation en vitamine D apparaît comme un facteur protecteur significatif, réduisant le risque de cancer de 30 à 35% chez les femmes ménopausées. Cette protection s’étend à plusieurs types de cancers, et la vitamine D démontre également son utilité comme complément aux traitements anticancéreux, notamment pour les cancers du sein, de la prostate, des intestins et le mélanome.
Recommandations pratiques
Face à ces découvertes, la supplémentation en vitamine D apparaît comme une stratégie préventive pertinente, particulièrement dans nos régions. Il est recommandé de :
- Consulter un professionnel de santé pour évaluer ses besoins
- Maintenir une exposition solaire raisonnable et sécurisée
- Privilégier une alimentation riche en vitamine D
- Envisager une supplémentation adaptée, particulièrement pendant les mois d’hiver
Source : https://apha.confex.com/apha/144am/meetingapp.cgi/Paper/368368
